Mission Sargasse V du 7 septembre au 22 décembre 1977

Voici les escales effectuées lors de cette mission.
Départ de Brest le 7 septembre

1- Saint Pierre et Miquelon du 17 au 18 septembre
2- Saint Jean de Terre Neuve du 21 au 23
3- Miami du 29 septembre au 3 octobre date anniversaire de mes 19 ans !
4- Houston du 7 au 11 octobre
5- Saint Domingue du 17 au 21 octobre
6- Saint Martin mouillage le 22 octobre
7- Les Saintes mouillage le 23 octobre
8- Fort de France du 24 octobre au 1er Novembre.
9- Sainte Lucie le 2 novembre
10- Fortaleza le 6 novembre
11- Récife le 8 novembre
12- Salvador da Bahia du 10 au 16 novembre
13- Abidjan du 23 au 25 novembre
14- Port Gentil  les 28 et 30 novembre
15- Nyomé le 29 novembre
16- Libreville le 4 décembre
17-Dakar du 10 au 14 décembre
18- Nouadhibou du 15 au 17 décembre.

Arrivée à Brest le 22 décembre !
D'après mon certificat de baptême , celui ci aurait eu lieu le 7 novembre donc entre Fortaléza et Récife !



Je n'ai que peu de photos du bateau pendant cette mission ayant privilégié les paysages, monuments et copains. Il faut dire que nous étions encore à la période des pellicules argentiques. Je faisais principalement des diapositives car le coût était moindre mais encore assez onéreux.

Allez premières photos de la mission !
Les premiers jours de mer se sont bien passés. Nous avions suivi les conseils des anciens qui nous avaient conseillés d'apporter à bord du pastis car on en reverrait pas de sitôt. Nombreux d'entre nous avaient monté à bord une bouteille ... ou deux; Je ne crois pas qu'il y eu beaucoup de bouteilles à arriver de l'autre coté de l'atlantique !
Là c'est Saint Jean de terre neuve, nous étions passés avant à St Pierre, il faut que je regarde dans mes diapos si j'en ai de cette première escale.



Il me semble que la photo qui suit a été prise à St Jean. Nous avions découvert la bas la nourriture à l'américaine, les pizza gigantesques et le fish and chips !



Sur la photo ci dessous, j'ai un souvenir particulier avec le gars qui est à droite, super timide. A la fin de la mission il avait perdu une vingtaine de kilo je crois. A l'inspection de bord peu après notre retour, l'amiral avait remarqué que sa tenue était trop grande et il y avait eu un moment de discussion avec le commandant.

Miami, une superbe escale où nous prenons toute la dimension du gigantisme à l'américaine. Des tours s'élancent vers le ciel à vous donner le tournis. Alors que la chaleur est suffocante à l'extérieur, les magasins et boutiques sont tous climatisés et il est très difficile d'en ressortir. Je me souviens d'un copain qui cherchait les disquaires pour acheter des disques d'Elvis Presley, mort en août peu avant notre départ de France.
Nous découvrons la voiture à l'américaine et les règles de circulation, pour l'occasion nous avions loué une Chevrolet Monté Carlo .



La voiture américaine se met facilement sur les chapeaux de roues et un virage un peu brusque fait vite crisser les pneus ! Premier virage pris avec la voiture et la moitié des passagers s'est retrouvé propulsé en l'air alors que les pneus hurlaient à mort. Mais au pays de l'oncle Sam ce n'est pas autorisé, il n'y a que dans les films que l'on peut entendre cela. Ainsi la maréchaussée locale ne tarda pas à nous arrêter et là ce fut comme dans les films, sortie du véhicule de tous les occupants mains sur la voiture et jambes écartées. Nous avons suivi un conseil donné par les anciens, en cas d'arrestation faire comme si nous ne parlions pas anglais et que nous ne comprenions rien. Ça à marché, après quelques gesticulations les "cops" nous ont laissé filer !



Nous avons découvert un après midi, les bars avec leurs gogo-girls. Deux danseuses, à peine plus âgées que nous, nous ont accompagnés une partie de l'après-midi et nous ont invités à les rejoindre le soir dans un autre bar où elles travaillaient aussi. Au début nous ne pensions pas nous y rendre mais la soirée avançant, nous nous sommes laissés tentés. Nous avons bien rit avec les filles et bien consommé aussi. Au moment de payer, la facture était salée car les filles avaient consommées plus que nous et ne nous avaient pas demandé si nous voulions payer. Esclandre dans le bar, nous payons notre cote part et refusons de payer les verres que nous n'avions pas commandés. La retraite vers la voiture fut rapide et une fois embarqués nous rigolions de tout cœur.
Pas pour longtemps car une voiture ressemblant à une AC cobra arrive dernière nous à toute allure, nous passes devant et ralentit fortement comme pour nous forcer à arrêter. Les gros bras du café, sans doute, voulaient ils récupérer leur dû ? Ils étaient deux et nous 5. Nous décidons de passer à l'attaque. Au premier feu rouge la cobra s'arrête devant nous et c'est le moment que nous choisissons pour surgir de la Monté Carlo et foncer sur eux. En tête, il y avait Babar, champion de France militaire de judo et son bon quintal. Cela a du impression car nous avons pu voir les pneus fumer et la Cobra partir à fond la caisse,  impressionnants les petits "frenchis" !

J'ai retrouvé deux photos qui n'ont pour seul mérite que d'avoir été prises du Normand à notre arrivée à Saint Pierre et Miquelon, vue sur de grandes landes de terres aux herbes rases et un  village de petites habitations en bois.





Saint Pierre n'était pas en bonne disposition avec la métropole à notre arrivée. Il y avait des tensions car Saint Pierre était un "territoire Français d'outre mer"  et souhaitait avoir le titre de "département d'outre mer", ce qui devait sans doute leurs donner des droits supplémentaires. La réception par une partie de la population fut assez fraîche ... comme le climat. Les nuits un peu plus chaudes mais pas forcément dans le sens que nous souhaitions.
En effet, j'ai le souvenir d'une soirée qui aurait pu très mal finir. Après une journée à avoir traîné dans les quelques cafés du coin, nous nous sommes retrouvés à 5 ou 6 en discothèque. Il y avait Babar, Gérardhini, Picquet et quelques autres dont j'ai oublié le nom ce soir là. A notre entrée nous sentons une forte tension dans la salle. Dès que nous souhaitons inviter une fille à danser, un mur de gars du coin vient former rempart et nous faire comprendre qu'il n'était pas question que nous approchions de leurs belles et même des moins belles. Nous nous concertons et décidons de sortir de ce traquenard. Mais bien sûr, cela ne se passa pas comme nous l'aurions voulu. Nous étions presque tous sorti quand nous entendons Picket hurler" Mon bachis, ils m'ont volé mon bachis !". Nous nous retournons et le voyons foncer sur les gars. C'était un grand gabarit notre Picquet et un caractère affermit. Un jour je lui ait demandé du haut de mon mètre soixante neuf et demi s'il faisait beau la haut ? Il m'avait alors craché dessus et demandé " Pourquoi, il pleut en bas ?". Je n'avais pas réagis à la hauteur de l'affront, inatteignable qu'il était avec son mètre quatre vingt cinq bien passé.
Donc voilà notre Picquet qui lance l'attaque ! Nous n'avons pas eu le temps de voir grand chose, tous les locaux sont sortis en une grosse vague qui nous a tous propulsés dehors. Il y avait quelques marches, il me semble et je ne me rappelle pas les avoir franchies. Dans la rue ce fut bagarre générale et nous étions à un contre trois ou quatre. Ça sentait le roussit. A un moment je vois Babar, notre bélier, le long du mur à regarder la cohue. Personne ne venait s'attaquer à lui. Il faisait 2 ou3  Picquet à lui tout seul et les gars du coin ne le savait pas mais il était champion de France militaire de judo. Je le vois se redresser et je suis son regard courroucé. Dans un coin de la mêlée, Géradhini est couché au sol et trois gars le savate copieusement. Je vois alors Babar fendre la foule éjectant de ses bras tout obstacle humain sur son passage et se diriger droit sur le groupe d'agresseurs. Il en saisit un par le col et le fond de pantalon et devant mes yeux exorbités, balance le gars contre le mur le plus proche, tête la première. Il y eu un arrêt complet de tous les coup, le silence  et un grand moment de flottement entre les combattants. Il n'y avait plus un bruit, plus un cris. Le gars était à terre. Ce n'était pas le moment de traîner sur le secteur. Nous profitâmes tous de cet instant offert par Babar pour prendre nos jambes à nos cous et courir le plus vite possible loin de ce carnage. Nous courons chacun de notre coté en direction supposée du bateau. Après plusieurs minutes, je pense enfin être tranquille. Je suis avec un autre collègue, nous reprenons notre respiration et repartons tranquillement, Un rugissement de moteur nous fait nous retourner. Une voiture américaine  fonce dessus sur le trottoir, Nous avons juste le temps de rentrer dans le renfoncement d'une porte, la voiture  passe à quelques centimètre de nous sur le trottoir, Bon, ils nous en veulent et à mort. Nous reprenons notre marche et nous nous faisons discrets. Nous marchons à l'écoute de bruits environnants suspects puis nous courons. Nous, marchons, nous courons ! C'est alors que j’entends un bruit de pas rapides derrière moi, je tente de me retourner, trop tard, un jeune ado bondit et me vole mon bachi, Je lui cours après et au moment où je l'attrape par le colback, nous débouchons sur ce qui doit être la place centrale du village. Une grande place avec des maisons à perron et sur beaucoup de perrons des groupes de jeunes qui discutent bruyamment. Le centre de rencontre de la jeunesse de l'île ou nous devons être fortement indésirables. J'ai juste le temps de  ramener le gamin dans la rue afin de ne pas être vu. Je récupère mon bachis, le gosse doit avoie 13 ou 14 ans, Je le sermonne emprunt de la sagesse de mes 18 ans. Il m'a fait un peu pitié le marmot qui se demandait bien ce qu'on allait faire de lui. Je lui dit que s'il voulait vraiment un bachis, il se présente le lendemain sur le quai prés du bateau et que je lui en donnerai un et nous l'avons laissé partir.
Nous avons pu rentrer ensuite tranquillement au navire.
Le gamin s'est présenté le lendemain sur le quai. Comme promis, je lui ai donné un de mes bachis et j'ai pu voir de la joie dans ses yeux, Nous avons quitté Saint Pierre le lendemain, sans plus de nouvelles de la bagarre et de la santé du gars de la discothèque.
C'est une fois arrivé à Miami que la première page du journal de St Pierre nous rassura. Il y était question de la ville qui se réjouissait de la venue du navire et de la population qui avait fortement appréciée la présence des marins. Nous n'avons pas cherché à en savoir plus ...

Encore une anecdote sur Miami.
Quand nous arrivions en escale nous pouvions voir affiché dans la coursive centrale du NORMAND un plan de la ville avec les zones à visiter pour le tourisme et celles à éviter pour les mauvaises rencontres que nous pourrions y faire. Bien sûr le soir venu, c'est dans cette deuxième partie que nous nous rendions car on y trouvait l'animation des bars et bien sûr les dames de "petite vertue".
Lors d'une de nos excursion dans les bas fonds de Miami, nous sommes rentrés dans un bar, assez commun ma foi, pour y prendre un verre. Nous étions trois ou quatre, il me semble que Jean Gabin était là.  Il n'y avait que cinq ou six clients et un match de foot américain passait à la télé. L'ambiance était à la fête et nous sommes restés pour voir la fin match. Au moment où nous allions partir un gars nous propose une partie de billard. C'est avec plaisir que nous avons accepté et nous avons perdu. Le gars qui avait proposé la partie nous demande alors de l'argent sous prétexte que la bas, on pariait toujours sur le vainqueur. Bien évidemment, les règles n'ayant pas étés définies auparavant, nous refusons de payer et les choses commencent à se compliquer quand le gars devient menaçant. Nous décidons de battre en retraite et quittons précipitamment le troquet. Nous nous enfonçons alors dans les quartiers sombres. L'ambiance était vraiment celle des série noires américaine avec des zones non éclairées, de gravats et poubelles renversées le long des immeubles. Une envie pressante d'uriner se fait sentir et je décide de mettre dans un coin pour me soulager. A peine commencer j'entend comme un bruit de verre qui tombe pas très loin de moi. Je pense avoir marché sur un débris et n'y plus attention. Dans la seconde qui suit je vois atterrir à mes pied un morceau de vitre de 20 cm carré à peu près. Je me retourne et vois un gars à une fenêtre qui s'apprête à me lancer un nouveau projectile. Pas le temps de ranger le matériel et c'est comme on dit " la queue entre les jambes" et en courant que j'ai quitté l'endroit. Les copains ne m'avaient pas attendus et étaient très loin devant. Je les appelait à l'aide mais trop occupés à déconner, ils ne m'entendaient pas. C'est un peu fâché que je les rejoignaient en leur disant qu'ils m'avaient abandonnés dans ce coupe gorge. Ils ne s'étaient même pas aperçus que je m'étais arrêté.

Continuons la mission !
Sur Miami il y a eu bien sûr la grande excursion à Orlando pour voir  Dysney World . En partant pour la mission, je ne savais même pas qu'un truc aussi gigantesque existait. Géant par la taille mais aussi par la qualité des animations. Evidemment maintenant l'aura n'est plus aussi forte mais quel émerveillement à ce moment là. 19 ans, nous étions presque encore des gosses. Je vous met quelques photos avec des copains dessus et un bout de papier conservé jusque là !







En regardant la dernière photo, j'ai un souvenir qui revient. Duhamel à droite en chemise marron à la chemise complètement ouverte. Etais ce avant ou après ce moment, je me suis fait arrêter par un vigile du parc parce que ma chemise était complètement ouverte comme Duhamel. On pouvait n'enlever que deux ou trois boutons pas plus. Ah l'Amérique pudibonde !

Quittons Miami pour Houston.
Nous arrivons dans l'Amérique que nous y imaginions avec ses grattes ciel et ses immenses avenues. Pas beaucoup de souvenir de cette escale, si ce n'est la visite de la Nasa. Mais pas d'image de cette visite ou plutôt plus d'image. A la sortie de la marine j'étais en formation à BERCK en CFA et  j'ai prêté mes plus belles diapositives à un copain qui venait de s'acheter un projecteur et qui voulait faire une démonstration à ses parents. Je n'ai revue aucune diapo.

Pour Houston,quelques vues sur la ville et une anecdote !
En fin de soirée lors d'une sortie à terre, nous étions trois ou quatre à traîner nos guêtres dans les faubourg de Houston. Il devait être minuit passé et des magasins de nourriture étaient encore ouverts. Un couple sort d'un de ces magasins et nous entamons la discussion. Elle, est américaine, lui Palestinien. Ils viennent d'acheter des packs de bières et nous invitent à aller chez eux boire un verre. Ils sont aussi chauds que nous et nous acceptons bien volontiers. Nous arrivons chez eux et  j'ai encore en tête le mobilier en tout point raccord avec ce que l'on peut voir dans les films américain. Une grande pièce avec des murs blancs jaunis, un canapé et deux fauteuils devant une télévision.
Les potes n’étaient pas très enclins à parler anglais et c'est moi qui faisait les traductions. Le copain de la jeune femme devant travailler tôt le matin est allé se coucher et mes camarades se sont endormis dans les fauteuils. Je restais seul avec la jeune femme qui devenait  très entreprenante. Au début,  je profitais pleinement de ces instants jusqu'au moment ou elle m'emmena vers la chambre. Le copain était dans le lit et dormait à point fermé. Elle voulait que l'on fasse l'amour dans le même lit. Les palestiniens n'avaient pas une image de douceur dans mon esprit et surtout celui ci qui faisait plus d'une tête que moi. J'ai battu en retraite en me disant qu'il fallait être bien timbrée pour proposer ce genre d'ébats. Je ne sais plus comment nous avons quitté la bicoque et ses occupants !

Après avoir quitté Miami, direction Houston du 7 au 11 octobre puis Saint Domingue du 17 au 21.
Plus d'images de ces deux escales, elles ont disparues dans les mains d'un soi disant copain ...
De bons souvenirs pourtant, pour Houston la visite de la NASA fut un très grand moment, il n'y avait pas si longtemps encore, je collectionnais les diapositives sur l'espace que l'on trouvait dans les packs de Yaourts Besnier !
Pour St Domingue, je me souviens surtout d'une soirée dans un bar où nous étions attendus par une ribambelles de femmes plus ou moins jeunes qui s'étaient apprêtées pour nous séduire ... et de nous donner du plaisir contre rétribution. J'ai rencontré ce soir là Antonnella, plus âgée que moi d'une dizaine d'années au moins ... J'ai une petite anecdote croustillante avec elle et l'intervention de mon amis Babar en pleine action ! Babar était dans la pièce d'a coté avec une autre jeune femme et avait terminé ses affaires. Sa compagne lui montre alors un trou dans le mur qui donnait sur la chambre ou j'étais. Malheureusement pour lui il y avait le coin d'un armoire qui cachait une partie du lit et il ne voyait que nos pieds ! C'est à un moment ou je me suis relevé qu'il m'a reconnu et il alors crié à travers le trou " Alors Tonton, ça lime ?". Vous imaginez ma surprise alors que j'étais reparti dans l'action !

Nous continuons vers St Martin le 22 où je serai de quart de service à bord donc pas d'escale et pas de photo pour moi.
Puis ce fut Les saintes ! Décors de rêve, petite île paradisiaque avec un sentiment d'intimité. Le navire est au mouillage à un bon mille du rivage. Le transport se fait avec la baleinière et c'est Babar, de service ce jour là qui aide à la manœuvre !



Nous débarquons sur la jetée et au bout se trouve un petit café sympa où l'on peut boire du pastis dont nous avons été "privé" depuis quelques semaines ! Les tournées se suivent avant d'aller au resto !



Le blond avec le Tshirt jaune, c'est "Le Barzhic" son nom est sans doute écorché, il était appelé comme les gars qui nous accompagnent à ce moment !



A la table à coté resto, Jean Gabin, Alin Graciet, Gherdini et Michel Kervella !



Il me semble que le navire derrière moi est un patrouilleur ou escorteur côtier :



Nous finirons sur une de mes frasques habituelles maintenant. Après le resto, je décide de reprendre la navette pour ramener à bord les souvenirs achetés et avoir les mains libres pour le soir. Arrivé à bord, le gradé de service à la coupée estime que ma consommation d'alcool avait été un peu trop importante et m'interdit de ressortir. Qu'à cela ne tienne, je me prépare un petit baluchon étanche avec des fringues et je plonge de la plage arrière pour rejoindre l'île toute proche. Au fur et à mesure de la nage je me rend compte qu'en fait elle n'est pas si proche, mais pas proche du tout et je décide de revenir au navire. C'est donc à la nage que je me présente à la coupée et vous imaginez l'étonnement du gradé. Je lui précise alors que je m'étais baigné pour me rafraîchir les idées ! M'a t-il cru ? J'en doute mais je n'ai pas souvenir d'avoir été puni pour ce fait.